Letter from Charles S. Peirce to the General Ibáñez de Ibero
(Stuttgart, 02.10?.1877)

 
Spanish translation & annotations

 

du mémoirede H. Bruhns.

Les surfaces de niveau dans les montagnes et les continents sans doute s'éloigne du centre de la terre. A un certain profondeur elles ne sont pas déplacées; à une certain élevation elles ne le sont non plus. Alors, elles son comme voici:

C'est à dire l'intégrale de la pesanteur entre ces deux niveux est tout comme elle serait si la montagne ou le continent n'existait point, l'effet étant de diminuer la pesanteur au dessous de la surface de niveau la plus déplacée et d'augmenter la pesanteur au-dessus de cette surface. Donc, la question principale, comme il me semble, est de savoir

 

où est ce niveau le plus élevé par l'attraction du continent ou de la montagne. Je ne veux pas parler comme si je supposais qu'il y avait une surface où le pesanteur n'était ni augmentée ni diminuée par tout son étendu. Cela serait évidemment absurde. Sur un "ligne de force" ou courbe normale aux surface de niveau c'est une de ces surfaces qui est le plus déplacée, sur une autre el ligne une autre surface. Si l'on déplace un particle de matière, l'on pousse, pour ainsi dire, toutes les surfaces de niveau avec. On voit cela très bien dans les planches du "Treatise on Electricity & Magnetism" de Clerk Maxwell. En avance su déplacement du particle les courbes se serrent, en arrière elles se traînent. Donc, l'attraction est augmentée en avance, diminuée en arrière.
De cela, je conclus que la surface de niveau la plus déplacée est à peu près au centre

 

 


la surface, peutêtre oui. Pour faire le calcul de la figure de géoide, je commencerais en cherchat la figure d'une autre surface de niveau assez élevée pour contenir toute la matière (ou tout ce qu'on a besoin de considérer) dans son intérieur. Pour cela je m'en servirais de valeurs observées de la pesanteur corrigées pour les amener à cette hauteur-là Naturellement, les attractions n y entreraient pas. Après avoir trouve la forme de cette surface, je passerais à la forme du géoïde (qui serait presqu'un pédal de l'autre) en me servant des valeurs de la pesanteur, et en cette partie du calcul les effets de l'attraction des continents seraient tout-à-fait insignifiants. En théorie, les valeurs ne doivent pas être corrigées ici, non plus, pour ces effets.

Mais, je vous en prie, Monsieur le Général, faites moi savoir si je ne pourrais pas avoir le plaisir de vous revoir avant votre départ. Si non, agréer d'accepter mes salutations les plus empressées et mes souhaits pour un bon voyage.

C. S. Peirce

 


Transcription by Max Fisch (2018)
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Proyecto de investigación "La correspondencia del tercer viaje europeo de Charles S. Peirce (septiembre-noviembre 1877)"

Fecha del documento: 10 de febrero 2018
Última actualización: 12 de febrero 2018

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